Dans dix jours on devait le fêter
notre 1er anniversaire,
je l’attendais…
Je me souviens encore
de tout ce qu’on a Traversé
quand pour la première fois
Je l’ai rencontrée …
quand je l’ai embrassée…
quand je l’ai enlacée..
quand on s’est assis pour notre premier café
Quand je lui ai pris la main pour nous balader
Quand je l’ai regardée
De près, de la tête aux pieds
Elle était certes âgée
Mais de l’allure elle avait
son passé on pouvait le deviner
Arrogante mais réservée
Chic mais mais débordante de générosité
La femme qui se retient
mais qui sait aimer
Les bras ouverts elle m’accueillait
Je n’étais pas le seul prétendant
On était un paquet
Certain la séduisaient avec l’argent
d’autre avec la beauté
Mais elle s’en foutait
Elle n’avait des yeux que pour moi
Ou elle me faisait le sentir
Du moins je l’ai pensé
Même la mer n’arrêtait pas de la caresser
Je la comprends,
comment lui résister
Mais les amours d’été
Doivent à la fin de la saison s’arrêter
On devait se quitter
Et comme un gamin insatiable
Je lui ai promis
Que je reviendrais
Et on reprendra
la où on a tout laissé
Oh Beyrouth,
vas-tu me pardonner?
De t’avoir laissé
après notre coup de foudre
Notre dernier été
J’aurais bien aimé rester
cet étranger qui continue à te rever
plutôt que ces cauchemars qu’il va endurer…
Dors bien la perle de la Méditerranée
Ce n’est qu’une nuit
et demain
c’est sûr
tu vas te réveiller….
S’il te plaît…
Dis moi que c’est vrai…
2 commentaires
THIERRY PETIT · 10 mars 2021 à 13 h 26 min
Une vague d’émotion,
car je fus moi aussi conquis , anonyme parmi tous ses courtisans silencieux,
rien qu’un étranger venu panser ses blessures qcq mois,
et qui repartit comme un vagabond au coeur lourd
…
bien à Vous
Nawar Zreik · 10 mars 2021 à 13 h 53 min
Mon cher Thierry, on en est tous là, mais c’est ca, entre autre qui fait la richesse des lieux…. ce petit rien qu’on apporte chacun…